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Projections de films dans la prison de Oudhna,les journalistes écartés

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé, dans un communiqué publié dimanche, le ministère de la Justice, à fournir des éclaircissements, sur le refus de transport de représentants de médias, le 30 octobre 2022 à la prison civile de Oudhna pour couvrir les projections cinématographiques programmées dans le cadre des Journées cinématographiques de Carthage (JCC).
Il s'agit, selon la SNJT, d’un dangereux précédent puisque les journalistes et les photographes, qui ne manquaient pas cet événement, depuis 8 ans, n'ont pas pu accéder à l'établissement pénitentiaire pour couvrir les spectacles.
Le SNJT a fait savoir que les représentants des médias se sont rendus à la Cité de la culture à la demande de l'Organisation mondiale contre la torture, en coordination avec le comité d'organisation pour prendre le bus en direction de la prison mais que trois individus qui se sont présentés en tant qu'agents pénitentiaires et de la rééducation ont refusé de les transporter.
Le SNJT estime que ces pratiques portent atteinte au droit du citoyen à l'information, ainsi qu’à la liberté du travail journalistique et contribuent à freiner la pluralité médiatique.
Pour sa part, la direction du festival a affirmé avoir assuré la coordination avec le ministère de la Justice concernant le transport des journalistes.
Par ailleurs, le SNJT a souligné que les journalistes des médias publics qui se sont déplacés par leurs propres moyens ont pu couvrir les spectacles cinématographiques.